On parle de CoopVenture dans Les Echos
Dans le dernière article décryptage réalisé par Les Echos : « L’étonnant statut des start-up coopératives », publié le 19 mars 2024, le journal se pense sur le modèle juridique des entreprises de la French Tech.
La SAS, une société par actions simplifiées est le modèle ultra-dominant. « Mais quelques entrepreneurs optent pour un modèle plus atypique : la forme coopérative, avec la Scop (société coopérative et participative) ou la Scic (société coopérative d’intérêt collectif). L’un des grands principes repose sur la gouvernance partagée avec les salariés, tous associés. […]
Mais une éclaircie dans l’écosystème est arrivée en 2021, avec le lancement du fonds CoopVenture, qui finance notamment les start-up coopératives, avec un modèle lui aussi atypique. Le fonds met des tickets d’environ 300 000 euros en prise de participation dans le capital. Des coinvestisseurs peuvent venir se greffer, mais il est rare qu’une jeune pousse coopérative lève des montants faramineux et se développe dans un modèle d’hypercroissance, à l’instar de certaines de leurs consoeurs plus « traditionnelles ».
Ensuite, dans un horizon maximum de dix ans, les entrepreneurs ne rachètent pas leurs actions, mais investissent une partie de la trésorerie de la société dans le fonds en y souscrivant des actions. Le modèle s’adresse donc aux start-up qui auront d’importantes capacités futures d’autofinancement.
Pour l’instant, le fonds a financé cinq projets, dont deux start-up coopératives. « En termes de casse, les Scop ont un écart positif de sept points à cinq ans par rapport aux start-up classiques. Pourquoi ? Peut-être que l’intelligence collective y est pour quelque chose », estime Patricia Abraham, la directrice de CoopVenture. Les jeunes pousses bénéficient aussi du soutien accru du réseau des Scop et Scic en France, dont l’organisation est répartie en délégations régionales. »